soufleouf
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| Sujet: En visite à Ankara, M. Kouchner tente de réchauffer les rela Dim 7 Oct - 14:26 | |
| En visite à Ankara, M. Kouchner tente de réchauffer les relations franco-turques Le ministre des affaires étrangères français Bernard Kouchner, en visite, vendredi 5 octobre à Ankara, était venu pour tenter de renouer les fils du dialogue. Pas question d'aborder les sujets qui fâchent. "Nos relations ont été un peu refroidies. Nous espérons qu'elles vont se réchauffer. Quand deux amis ne sont pas d'accord, il faut qu'ils discutent sincèrement", a-t-il expliqué. Les réticences de la France à la candidature européenne de la Turquie et la question du génocide arménien ont assombri les relations entre les deux pays depuis deux ans. Le ministre a donc surtout fait passer un message d'apaisement à son homologue turc, Ali Babacan, - son "ami Ali" - qui a accueilli ce message comme "un nouvel élan dans nos rapports". Ce voyage, au cours duquel M. Kouchner a rencontré le président de la République Abdullah Gül, et le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, est le premier d'un ministre français depuis l'élection - fraîchement accueillie à Ankara - de Nicolas Sarkozy. Le conseiller diplomatique de l'Elysée, Jean-David Levitte, était venu déminer le terrain. M. Sarkozy était ensuite convenu avec M. Erdogan, le 25 septembre à New York, de normaliser les relations et de "mettre en place une sorte de groupe de travail, afin d'envisager toutes les possibilités (pour les négociations d'adhésion)", selon la description faite alors par M. Kouchner. "La position française est très claire. Nous avons le temps", a déclaré le ministre. Il est vrai que la question de l'adhésion turque ne se pose pas tout de suite. Sur les 35 chapitres négociés avec Bruxelles, 30 peuvent être ouverts sans que cela implique une adhésion, ce qui prendra "des années et des années". D'ici là, la saison culturelle turque qui aura lieu en France, en 2009, "sera un événement majeur", a assuré M. Kouchner. Les deux pays veulent préserver des intérêts stratégiques et économiques. Paris cherche à convaincre Ankara d'accepter que Gaz de France intègre le consortium du futur gazoduc Nabucco. Ces derniers mois, la Turquie s'y est opposée, en représailles à la position française sur le génocide arménien. De son côté, M. Babacan veut "développer les exportations vers la France". Vendredi soir, à l'heure de la rupture du jeûne du ramadan, MM. Kouchner et Babacan ont abordé le sujet des sanctions contre l'Iran. Autre point de désaccord. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-963792,0.html | |
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