REVELATIONS : Après Bouteflika et Kadhafi, Mohamed VI absent

REVELATIONS : Après Bouteflika et Kadhafi, Mohamed VI absent au sommet de l’UPM à Paris
Par sonia lyes le 08/06/2008 à 10:12

C’est un nouveau coup dur pour le président Sarkozy et la diplomatie française. Selon des informations recueillies par toutsurlalgerie.com auprès de sources diplomatiques arabes à Paris, le roi du Maroc Mohamed VI ne sera pas présent au sommet de lancement du projet d’Union pour la Méditerranée (UPM) prévu le 13 juillet prochain à Paris. Les Marocains viennent en effet d’informer l’Elysée de cette défection : le Maroc devrait être représenté à la cérémonie par le frère du roi, le prince Moulay Rachid.

Les vraies raisons de cette absence annoncée de Mohamed VI, dont le pays est le principal allié de la France au Maghreb, restent inconnues. Mais le roi du Maroc est connu pour être un souverain qui évite les Grands-messes internationales. L’autre raison serait liée à la présence d’Israël. Le roi Mohammed VI, Commandeur des croyants, est également président du Comité «Al-Qods». Comment pourrait-il justifier sa présence à Paris alors que ces deux voisins, le Libyen Kadhafi et l’Algérien Bouteflika vont bouder le sommet pour protester contre la présence du Premier ministre israélien Ehud Olmert?

Cette défection vient s’ajouter à celles désormais quasi-officielles des présidents algérien et libyen. La présence algérienne au sommet de Paris est tellement exclue que la prochaine visite de François Fillon à Alger sera consacrée essentiellement à la signature de contrats qui pourraient s’élever à trois milliards de dollars, selon une source gouvernementale algérienne. Pour les Algériens, c’est une manière de consoler les Français et surtout de montrer que l’absence du président Bouteflika au sommet du 13 juillet n’est pas directement liée à des considérations bilatérales.

Pour sauver son sommet du 13 juillet, première grand initiative internationale de sa présidence, Nicolas Sarkozy compte désormais sur la Syrie. Depuis quelques jours, le chef de l’Etat français multiplie les gestes d’ouverture en direction de Damas. Pour M. Sarkozy, le calcul est simple : une participation de la Syrie, un pays en guerre contre l’Etat hébreu, ferait tomber l’argument des Algériens et des Libyens sur la participation Israël. Mais, pour l’heure, rien n’est acquis…

http://www.toutsurlalgerie.com/algerie-maroc-upm-mohamed-VI-3769.html

Que pensez-vous de cette décision?