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 Omar Bongo ou le crapaud qui se prenait pour un élépant

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AuteurMessage
Soufiane
Admin



Messages : 61
Date d'inscription : 19/08/2007

Omar Bongo ou le crapaud qui se prenait pour un élépant Empty
MessageSujet: Omar Bongo ou le crapaud qui se prenait pour un élépant   Omar Bongo ou le crapaud qui se prenait pour un élépant Icon_minitimeMer 11 Juin - 10:59

Jamais les fables de La Fontaine n’ont trouvé meilleur terrain d’application qu’au Gabon, où Omar Bongo pourrait bien être comparé au rat de La Fontaine qui, dans le conte « Le Rat et l’éléphant », apprit à ses dépends la leçon de modestie de sa vie, c’est-à-dire qu’il y a une logique à la massive grandeur de l’éléphant et une logique à la petitesse du rat. Pire, Omar Bongo pourrait également être vu comme la grenouille d’une autre fable de la Fontaine intitulée « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf ». Dans cette fable, la grenouille, enviant au boeuf sa grosse taille, s’enfla tellement qu’elle finit par éclater. Dans les deux fables, la morale est sans appel: Au rat (Omar Bongo), La Fontaine dit que la sagesse voudrait qu’un rat ne se prît jamais pour un éléphant, et à la grenouille (un autre Omar Bongo), il fit le reproche suivant:

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.

L’histoire d’Omar Bongo au Gabon est similaire à ces histoires de rats et de grenouilles. Mais il y a une différence fondamentale ici: Omar Bongo allie à la sottise du rat la bêtise de la grenouille, ce qui en fait un crapaud. Et parce qu’il est comme ces petits chiens chihuahuas qui confondent leur taille à celle d’un Berger allemand et s’amusent à aboyer avec férocité à l’apparition d’un bulldog, ce n’est même pas au boeuf ni à l’éléphant qu’Omar Bongo se compare, mais à un mammouth.

Quand donc, Omar Bongo, se permet de sortir 500 000 dollars (212 millions de F CFA) des caisses de l’état gabonais (qui en a âprement besoin) pour les donner à la Chine (qui n’en a pas besoin, surtout pas d’un pays ouistiti comme le Gabon), il est urgent que les Gabonais se posent des questions sur la folie qui frappe de plus en plus l’esprit dérangé d’Omar Bongo.

Voilà donc un président autoproclamé qui, depuis 40 ans, vit une illusion comparable à la folie des grandeurs, se croyant grand parmi les grands alors même qu’il n’est qu’un de ces êtres immondes qui, au lieu de susciter l’admiration, dégoûtent et donnent plutôt envie de vomir.

Et ce ne sont pas les paradoxes qui manquent, chez le crapaud nommé Bongo:

PARADOXE 1: N’ayant jamais été élu démocratiquement au Gabon, Omar Bongo vit cependant l’illusion d’être un président légitime. Pourtant, d’élections volées en élections volées, d’arbitraires en arbitraires, et de dictats en dictats, l’imposteur s’est peu à peu hissé au statut de président à vie du Gabon, et la constitution a été maintes fois modifiée pour lui assurer le statut de roitelet indéracinable du royaume nommé Gabon. Et le roi fou, évidemment, après quarante ans de folie et d’incompétence, ne voit rien de troublant dans ses méfaits quadragénaires contre son propre pays. Il n’y voit ni crime ni indécence.

PARADOXE 2: Omar Bongo, crapaud à la grosse tête qui ne cesse d’enfler, se prend pour un « grand homme » de « grande sagesse » depuis 40 ans. On le voit donc naturellement à toutes les sauces africaines où il s’agit de parler de paix, de réconciliation, de démocratie et d’état de droit. On le voit même donner des leçons de démocratie et de gestion responsable à des présidents plus légitimes que lui tels Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire. Et pourtant, dans son propre pays, c’est la dictature, les élections volées, et un règne fait de 40 ans de despotisme et de mafia. N’a-t-on jamais dit à Omar Bongo que sagesse bien ordonnée commence par chez soi ?

PARADOXE 3: Partout où le crapaud Bongo va, il vante la richesse du Gabon, un peu comme il le fit en septembre 2005 à l’ONU, où il fit honte au Gabon avec son français petit-nègre fait de « biosité » et de « Pétrole… Pétrole y en a assez ». Evidemment, notre crapaud se vautre toujours dans une incompréhensible fierté quand il vante la richesse de son pays. Pourtant, le pays nommé Gabon est tout sauf un exemple de gestion responsable. Le pays ne reflète nulle part sa richesse. Qu’il s’agisse de sa capitale, faite de bidonvilles putrides où les citoyens cohabitent avec les moustiques, les rats et les maladies, ou de l’arrière-pays, la misère des Gabonais est partout visible. En fait, le Gabon est une vraie insulte à l’intelligence humaine et une gifle au visage de tout économiste digne de ce nom. Sans le pétrole, le Gabon n’a aucune économie. Dans ce pays, le pétrole est comme une fontaine publique: tant qu’il coule et que le prix du baril reste élevé comme en ce moment (135 dollars le baril!), le pays semble se porter bien. Jetez là-dedans une petite crise pétrolière comme il y en eut une vers la fin des années 90 (1997-2000), avec un baril vacillant entre 15 et 25 dollars, et l’état tombe en cessation de paiement et n’arrive plus à verser leurs salaires à ses fonctionnaires. Une manière de dire que le Gabon n’est pas un pays géré selon des principes et des logiques économiques dignes de ce nom. Au Gabon, il n’y a, en réalité, aucun état. Au Gabon, il y a Bongo, c’est tout. Le reste ne compte pas. Voilà pourquoi Omar Bongo est capable de sortir, en toute impunité, 18 millions d’euros (presque 12 milliards de F CFA) des caisses de l’état pour s’acheter une villa en France ou même d’utiliser les comptes de l’ambassade du Gabon à Paris (comptes publics !) pour acheter une voiture à sa femme (une affaire privée !). C’est ainsi que le patrimoine immobilier de Bongo en France, acquis à coups de détournements restés impunis, a pu s’élever à plus de 100 milliards de F CFA, alors que dans la même période, les enfants gabonais mourraient par milliers dans des hôpitaux sans médicaments. Il paraît que dans notre Gabon, près d’un enfant sur cinq ne voit pas son premier anniversaire. Ces enfants meurent de misère et de maladie comme si le Gabon était un pays pauvre. Ainsi, tandis que le dictateur s’achetait des limousines Bugatti de 722 millions de F CFA l’unité, les routes du Gabon restaient des pistes d’éléphant indignes de la richesse dont se prévaut pourtant ce pays. D’années en années, sous le crapaud nommé Bongo, le Gabon n’a été qu’une farce étatique car au Gabon, l’état c’est Bongo et la corruption est sa religion.

PARADOXE 4: Comme un singe imitant son maître, Omar Bongo, qui n’a jamais compris ce que c’est que générer de la richesse sur la base d’un travail honnête, ne cesse d’étonner le monde avec son insatiable appétit de villas en France, de grosses voitures de collection et autres enfantillages de cet immature acabit, tout cela aux frais du contribuable gabonais. La différence ici, évidemment, c’est qu’il y a un gouffre de contrastes entre un vieux nègre crapuleux comme Omar Bongo se prenant pour un prince d’Arabie et un vrai prince d’Arabie. Les princes d’Arabie eux, au moins, accomplissent de grandes choses pour leurs pays car ils ont quelque chose en eux que le singe nommé Bongo n’a pas : la fierté nationale. Ces princes volent, corrompent et sont dictateurs, mais parce qu’ils sont fiers et veulent se faire envier par ceux qui visitent leurs pays, ils accomplissent des œuvres durables pour leurs pays : ils construisent des routes et des hôpitaux, et donnent à leurs peuples le minimum qui leur est dû. Il y a aussi une différence entre un milliardaire américain ou français dont on connaît l’origine de la fortune et un roi nègre qui puise en toute impunité dans les caisses de son état. Regardez-vous mêmes: entre 1997 et 2008, le revenu par habitant du Gabon a triplé pour passer de 5.400 à presque 14.000 de dollars par habitant, loin devant des pays comme la Chine qui aujourd’hui nous construit nos parlements (5.300 dollars), le Maroc qui nous achète nos Air Gabons (3.800 dollars), l’Inde qui achète aujourd’hui des constructeurs automobiles américains (2.700 dollars), sans compter des pays comme l’Afrique du Sud qui, il y a 15 ans seulement, n’avaient même pas un revenu par habitant de 1000 dollars, mais se situent aujourd’hui à 10.600 dollars par habitant dans le cadre d’une solide économie en pleine expansion, signe d’une indubitable réduction de la pauvreté au pays de Mandela. Entre 1997 et 2007, le budget du Gabon a doublé de 900 milliards à 1800 milliards (il aurait dû tripler pour se situer, au moins, à 3000 milliards), mais on n’a vu, depuis 1997, aucun nouvel hôpital ni aucunes routes dignes de ce nom se construire au Gabon. Avec un baril de pétrole parti de 20 dollars en 2000 pour se situer aujourd’hui à 135 dollars, on ne voit toujours nulle part dans le pays le signe d’une éclosion économique quelconque. Pourtant, l’espérance de vie au Maroc est de 71 ans, alors qu’elle est de 53 ans au Gabon depuis 1990. Sur 18 ans, aucune évolution dans l’espérance de vie des Gabonais. Pire, le chômage frappe 20% des Gabonais et la vie chère ne cesse de faire des victimes car la pauvreté augmente paradoxalement au Gabon au moment même où ses revenus ont plus que triplé. En 1990, on parlait de 60% des Gabonais vivant sous le seuil de pauvreté. Ce chiffre n’a guère changé et se situe toujours aujourd’hui entre 60 et 70%. Et ce sont les compagnies marocaines qui viennent désormais acheter des compagnies gabonaises. Une telle humiliation ne semble nullement effaroucher le crapaud nommé Bongo, car il y a belle lurette que le crapaud s’est animalisé. Et comme un animal, il ne sait pas ce que c’est que la fierté nationale. Animal il est né, animal il mourra.

PARADOXE 5: Alors même que le pays ne dispose d’aucun hôpital ni de routes dignes de ce nom, et alors même que, pour construire les immeubles qui abritent son Assemblée nationale et son Sénat, le Gabon a besoin de fonds chinois, voilà le très illusionné crapaud nommé Bongo en train de faire un don de 500.000 dollars à la Chine! Allez comprendre quelque chose à ce paradoxe!

On pourrait ainsi aligner, à perte d’esprit, les paradoxes et les méfaits du bongoïsme au Gabon. Mais à quoi bon ?

Et pourtant, les questions demeurent.

Entre nous, la Chine a-t-elle vraiment besoin qu’un crapaud nommé Bongo, qui gère le Gabon comme un poulailler, prive son propre pays des 500.000 dollars qui pourraient sauver les miséreuses vies des petits Gabonais affamés que nous pondons chaque année?

Même Jésus le Christ, dans son infinie sagesse, avait un jour dit qu’il était préférable d’enlever d’abord la poutre dans son propre oeil avant que de songer à enlever la paille dans l’oeil de son voisin. Partout, les cultures sages recommandent de d’abord nettoyer la poussière qui avilit le seuil de sa propre maison avant que de critiquer la saleté qui horrifie le seuil de son voisin. Même les hôtesses de l’air, dans leurs conseils de sécurité aux passagers, prennent toujours le temps de leur expliquer qu’en cas de dépressurisation de l’avion en plein vol, les parents devaient d’abord mettre le masque d’oxygène sur leur propre nez avant que de le faire pour leurs enfants. La logique de ce conseil est simple : pour pouvoir efficacement sauver son enfant, le parent devait d’abord se sauver soi-même. Dans le cas du Gabon, ces messages de sagesse auraient suffi pour dire à Bongo que la générosité doit toujours commencer par chez soi : on ne peut pas avoir chez soi des enfants mourant de faim et se permettre d’aller donner 500.000 dollars aux Chinois pour sauver leurs enfants. Non seulement c’est indécent, c’est inhumain, surtout quand on sait que le Gabon, à cause de la gestion villageoise, donc catastrophique, que Bongo en a fait, a besoin de tout l’argent qu’il peut trouver pour nourrir ses enfants. La Chine, au-delà de ses problèmes de séisme, est assez capable de se prendre en charge toute seule. Si elle ne l’était pas, elle ne construirait pas à ses propres frais tous les immeubles qui, entre autres, abritent aujourd’hui le Parlement et le Sénat gabonais.

Si donc, près de 41 ans après son infâme arrivée au pouvoir, Omar Bongo n’a toujours pas compris qu’il y a une différence entre être idiot et être fou, alors, pour le salut du Gabon, Mesdames et Messieurs, il est temps d’envoyer ce crapaud nommé Bongo à la potence avant qu’il ne nous éclate tous au visage et ne finisse d’exterminer le petit peuple famélique et traumatisé que nous sommes devenus.

Dr. Daniel Mengara
Président,
BDP-Gabon Nouveau

P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey, 07052, USA
Tél: 973-447-9763
Fax: 973-447-9763
Site: http://www.bdpgabon.org

Tél. Gabon: 06-23-03-47
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